Camping Tissirt-Vallée du Tafilalt

Mercredi 18-vendredi 20 avril

Camping Tissirt dans la vallée du Tafilalt.

De Bou Arfa à Er Rachidia, la route est bonne sauf sur un court tronçon en travaux. Nous nous arrêtons pour déjeuner près d’un chantier où la tranquillité est assurée.

Nous avons déjà passé une journée l’an dernier au camping Tissirt et les Chibani qui y ont fait plusieurs séjours sont amis du patron. Nous sommes reçus avec un triple thé et nous nous installons sous les palmiers, au milieu de cette immense et riche oasis.

L’après-midi nous parcourons les jardins, suivis par un jeune homme qui se prétend jardinier mais qui ne travaille pas ce jour-là ! Lorsque nous voyons trois femmes courbées dans une parcelle, je lui demande pourquoi il ne les aide pas et il répond « Elles arrachent l’herbe (haschish en berbère) c’est un travail de femmes. »

Promenade dans la palmeraie

Le lendemain, nous allons en taxi au marché du village voisin « Aoufous », où nous achetons des cuivres.

J’ai aussi négocié 3 Kg de bonnes dattes ; j’espère qu’elles se conserveront bien dans le coffre. En soirée, nous allons voir un vieux ksar à 1,5 km du camping. Là, une vieille femme m’appelle pour que je photographie sa rue, puis quelques enfants me suivent et comme je leur demande leurs prénoms et leur dis quelques mots d’arabe, j’en ai bientôt plus de dix autour de moi. Il faudra du temps et l’intervention d’un adulte pour qu’ils cessent de s’agglomérer à mes côtés.

Dans les ruelles du Ksar

Le premier soir les Chibani nous invitent à partager avec eux un très copieux couscous préparé par le restau du camping, très bon pour Gaby, un peu sec à mon goût. Le lendemain, nous leur rendons la pareille avec un tajine au poulet et au bœuf que j’apprécie davantage.

             Une tour du Ksar                          La taille d'un palmier ?

Le vendredi matin avant de partir, nous prenons un thé et à la demande de Chibani, je joue quelques airs de clarinette que le patron Lahcen semble apprécier. Je lui mets l’instrument entre les mains, il le regarde avec curiosité, étonné de voir tant de clés métalliques. Au moment de payer, Lahcen dit à Gaby « Vous donnez ce que vous voulez ! » mais comme on veut acquitter le tarif normal, il nous fait une petite réduction et on lui offre un tube de super glu car il avait confié auparavant qu’il ne trouvait pas de bonne colle au Maroc. Il est près de midi lorsqu’on se sépare avec la promesse d’une nouvelle visite l’an prochain, Inch’Allah.